Sécurité au travail : initiatives en Centre-Val de Loire pour baisser le nombre d’accidents chez les nouveaux salariés

La Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Dreets) mène des actions originales, à l’intention, en particulier des jeunes en centre de formation.

Si la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Dreets) multiplie les actions de formation et de prévention, en particulier dans les centres de formation, ce n’est pas par hasard. 22 % des accidents de travail avec arrêt d’au moins une journée arrivent lors de la première année en entreprise en Centre-Val de Loire (15 % au niveau national).

Toujours au niveau régional, « 19 % des accidents de travail concernent les jeunes de moins de 25 ans alors qu’ils ne représentent qu’environ 10 % de la population salariée », pointe aussi Nadia Rolshausen, responsable du pôle travail à la Dreets.

À Olivet, un chantier « exemplaire » visant à éviter les accidents du travail

Défi : définir des règles d’or pour l’utilisation de la silice

Pour remédier à ces carences, la Dreets a mis en place des initiatives originales. Le 4 avril dernier, à Vierzon, des jeunes en formation (BTS fonderie et céramique de Vierzon, bac professionnel prothèse dentaire de Tours, carreleurs Compagnons du Tour de France de La Chapelle-Saint-Mesmin) ont relevé le défi de définir des règles d’or en matière de sécurité lorsqu’on utilise de la silice.

D’autres actions

Des interventions ont aussi lieu régulièrement dans les centres de formation des apprentis, menées conjointement par la Dreets et le service de prévention et de santé au travail (CIHL).

Autre initiative menée actuellement, la Dreets est en train d’élaborer un jeu de type « serious game » qui, de manière ludique, donnera des informations en terme de sécurité au travail pour les nouveaux arrivés.

Nadia Rolshausen rappelle que la moitié des procès-verbaux rédigés par l’inspection du travail en Centre-Val de Loire concernent un défaut de formation à la sécurité.

Philippe Abline

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VIDÉO. « C’est mon échappatoire, ma reconstruction » : handicapé depuis un accident du travail, il a trouvé un nouveau souffle grâce au CrossFit

Après un accident de travail qui lui a coûté l’usage de son bras droit, Thibaut Dupré, ancien pompier, a trouvé dans le CrossFit adaptive une nouvelle raison de se battre. Le Haut-Savoyard se hisse actuellement sur les podiums de cette discipline et se prépare pour les CrossFit Games, tout en rêvant de représenter la France en aviron handisport.

Ancien pompier, il caressait le rêve de devenir guide de montagne et pisteur secouriste. Mais un accident de travail, il y a trois ans, a bouleversé son destin, lui faisant perdre l’usage de son bras droit. Après des mois d’hospitalisation et de rééducation, Thibaut Dupré a trouvé dans le monde exigeant du CrossFit un nouvel élan.

« Depuis tout gamin, j’ai toujours eu une âme de compétiteur, j’ai toujours eu besoin d’avoir des objectifs pour avancer, pour progresser. Et aujourd’hui, dans mon malheur, je suis catégorisé par rapport à mon handicap, ce qui me permet de pouvoir performer et d’avoir la chance de pouvoir essayer d’être haut-niveau », explique-t-il. 

Depuis près de deux ans, Thibaut Dupré, originaire de Haute-Savoie, s’investit corps et âme dans la pratique exigeante du CrossFit, une discipline réputée pour sa rigueur et son intensité née aux Etats-Unis en 2002 et qui combine force athlétique, haltérophilie, gymnastique et sports d’endurance. 

Malgré les défis supplémentaires imposés par son handicap, le Haut-Savoyard s’est hissé sur les podiums et se prépare désormais pour un défi de taille : les CrossFit Games, une compétition de renommée mondiale réservée à l’élite de la discipline qui réunit chaque année plus de 200 000 participants à travers le monde.

« Au départ, c’étaient des grandes difficultés, pas des blessures, mais beaucoup de contractures, beaucoup de choses qui font que tu crées des décalages sur certains mouvements comme on l’a sur des ‘Devil press’ où tu es obligé de décaler parce que tu n’utilises pas ton deuxième bras. Sur les sauts, je n’utilise pas ma deuxième main, du coup, je crée un décalage. On a fait beaucoup de séances de renforcement musculaire », se rappelle le sportif. 

J’ai fait quelques séances de psy après mon accident, mais qui finalement n’ont pas été concluantes. Aujourd’hui, c’est mon échappatoire, c’est ma reconstruction de pouvoir pratiquer du sport et d’avoir un objectif au niveau professionnel.

Thibaut Dupré

Pour Thibaut, chaque séance d’entraînement est un défi à relever, une opportunité de progresser et de se rapprocher un peu plus de son objectif ultime. Son investissement total dans le CrossFit lui a permis de développer une force mentale à toute épreuve, indispensable pour affronter les compétitions les plus exigeantes.

Du travail à forte valeur ajoutée qui a porté ses fruits en peu de temps. Les résultats en compétitions sont là pour le prouver. Il occupe actuellement la première place en France et Europe et est classé deuxième mondial en CrossFit adaptive – pratique adaptée aux personnes en situation de handicap – qu’il considère comme une « thérapie »

« C’est ma séance de thérapie. J’ai fait quelques séances de psy après mon accident, mais qui finalement n’ont pas été concluantes. Aujourd’hui, c’est mon échappatoire, c’est ma reconstruction de pouvoir pratiquer du sport et d’avoir un objectif au niveau professionnel. Dans un premier temps, c’était surtout un objectif sportif. C’est clairement une partie de ma reconstruction », exprime le sportif.  

Les performances remarquables de Thibaut ont attiré l’attention des observateurs, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités. Son passage à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep) et les tests prometteurs qu’il y a effectués pourraient bien marquer le début d’une nouvelle aventure avec l’équipe de France de para-aviron. 

« Si, demain, je peux porter les couleurs de la France, c’est un rêve de gosse que je n’ai jamais pu atteindre en tant que valide, mais dont les portes pourraient s’ouvrir grâce à mon handicap. Et puis à moi de performer lors des sélections pour entrer en équipe de France, et encore plus après dans les compétitions pour l’avenir », songe-t-il.

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Isère Un joueur du CS Vienne meurt dans un accident en rentrant du travail : « C’est vraiment terrible

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L’entreprise condamnée pour un accident du travail

Une entreprise basée à Casteljaloux, spécialisée dans l’équipement pour l’industrie du bois a été jugée, hier, au tribunal judiciaire d’Agen. En cause, un employé qui a vu ses orteils sectionnés à la suite de la chute d’un élément qui s’est décroché du transporteur aimanté. Ce dernier était défaillant, avec une tôle trop peu épaisse pour permettre le bon fonctionnement de l’aimant. L’inspection du travail est venue après l’accident survenu le 16 juillet 2020 vérifier les machines. Ils ont confirmé la défaillance. Le représentant légal d l’entreprise n’a pas démenti à la barre/ « Sur les faits, il n’y a rien à dire. On a remis à plat les choses, dans tous les secteurs. Tout a été refait à neuf et une nouvelle usine, à Tonneins, a été construit », a-t-il indiqué à la barre. Une défense qui a convaincu, d’autant plus que la victime, avec un nouveau poste, a repris le travail au sein d héla structure. Si un problème de formation a été soulevé avec la concentration des employés à éviter le surpoids et non vérifier l’adhérence de l’aimant. Depuis, un contrôle régulier est effectué sur les machines. Enfin, après délibération, l’entreprise a été condamnée à verser 800 € à la victime et 10 000 € avec sursis, pendant 5 ans.

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L’entreprise de Casteljaloux condamnée pour un accident du travail à Agen

Un employé a vu ses orteils sectionnés à la suite de la chute d’un objet au travail. L’entreprise condamnée à lui verser 800€, ce vendredi 3 mai à Agen.

Une entreprise basée à Casteljaloux, spécialisée dans l’équipement pour l’industrie du bois a été jugée, hier, au tribunal judiciaire d’Agen. En cause, un employé qui a vu ses orteils sectionnés à la suite de la chute d’un élément qui s’est décroché du transporteur aimanté. Ce dernier était défaillant, avec une tôle trop peu épaisse pour permettre le bon fonctionnement de l’aimant. L’inspection du travail est venue après l’accident survenu le 16 juillet 2020 vérifier les machines. Ils ont confirmé la défaillance. Le représentant légal d l’entreprise n’a pas démenti à la barre/ « Sur les faits, il n’y a rien à dire. On a remis à plat les choses, dans tous les secteurs. Tout a été refait à neuf et une nouvelle usine, à Tonneins, a été construit », a-t-il indiqué à la barre. Une défense qui a convaincu, d’autant plus que la victime, avec un nouveau poste, a repris le travail au sein d héla structure. Si un problème de formation a été soulevé avec la concentration des employés à éviter le surpoids et non vérifier l’adhérence de l’aimant. Depuis, un contrôle régulier est effectué sur les machines. Enfin, après délibération, l’entreprise a été condamnée à verser 800 € à la victime et 10 000 € avec sursis, pendant 5 ans.

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Les pistes du gouvernement pour prévenir les accidents du travail

Depuis des années, la France reste scotchée à un plancher de verre de deux morts par jour au travail. Au lendemain de la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, la ministre du Travail, Catherine Vautrin, a reçu lundi les partenaires sociaux pour avancer sur un chantier sensible, celui de la prévention des accidents du travail. Mais depuis, les annonces se font attendre. Lors de cette réunion, de nouvelles mesures ont été présentées dans un document dont l’Opinion a pu consulter des extraits.

Certaines ciblent les jeunes en formation professionnelle. Il est proposé dès 2024 de « mieux informer et outiller » leurs encadrants sur les enjeux de la santé et sécurité au travail et de « développer les interventions » de l’inspection du travail. Quant aux intérimaires, autre profil de travailleurs particulièrement à risque, il est prévu de « renforcer la mobilisation de la branche ». Une partie des actions proposées vise aussi à mieux connaître les conséquences des vagues de chaleur sur la santé des travailleurs, dérèglement climatique oblige, et à en renforcer la prévention des risques.

Le ministère prévoit également de fixer « des indicateurs communs sur la sinistralité au travail », une tâche que la direction chargée de mener des études statistiques pour le ministère (la Dares) devrait entamer cette année. Le sujet est délicat : la France ne comptabilise pas les morts au travail comme d’autres pays européens. Les différences de méthode alimentent le débat entre syndicats et patronat sur la place du pays comme « mauvais élève » de l’Europe en la matière.

Pour Eric Gautron de Force ouvrière, la réunion est « positive : ce comité n’avait pas été réuni depuis au moins deux ans ». Isabelle Mercier, de la CFDT, « salue » les priorités données aux jeunes, aux intérimaires et aux risques liés au dérèglement climatique. Le syndicat demande néanmoins que soient « débloqués » les 100 millions d’euros annuels prévus pour financer la prévention des accidents au travail. Cela fait partie de l’accord AT/MP signé par les partenaires sociaux il y a un an, dont la transposition se fait attendre.

Contacté, le ministère du Travail confirme « l’intention ferme » de la ministre de conclure les négociations portant sur la convention de la branche de la Sécu dédiée aux accidents du travail avant l’été. Cela permettra alors d’en débloquer des moyens supplémentaires. Le Premier ministre devrait s’exprimer sur le sujet très prochainement.

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Près de Lens. Amputé après un accident du travail, Maxime se bat pour retrouver sa vie d’avant

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La vie de Maxime Pannequin a basculé le 26 septembre dernier à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais). Alors qu’il était en poste à l’usine de métallerie SMCI, le jeune homme de 23 ans a été victime d’un terrible accident du travail et a été amputé d’une partie de sa main gauche.

La solution pour Maxime : une prothèse américaine très onéreuse

« Un de mes gants a été en contact avec la machine et ma main a été emportée. Tout était arraché, les médecins de SOS Mains n’ont rien pu faire. Ma main gauche a été amputée au niveau de la première phalange », souffle-t-il. 

Aujourd’hui en arrêt de travail depuis des mois, le Vendinois se bat pour retrouver sa vie d’avant.

Un objectif qu’il pourrait atteindre grâce à une prothèse américaine appelée Naked. Celle-ci lui permettrait de récupérer l’usage quasi total de sa main, de reprendre son activité professionnelle et de ré-adopter les gestes du quotidien. 

La main de Maxime a été amputée jusqu'à la première phalange. Une prothèse américaine très coûteuse lui permettrait de retrouver sa vie d'avant.
La main de Maxime a été amputée jusqu’à la première phalange. Une prothèse américaine très coûteuse lui permettrait de retrouver sa vie d’avant. ©DR

« C’est une prothèse mécanique en titane qui fonctionne avec l’articulation de la première phalange. Elle est immunisée à la poussière et à l’eau, je pourrais donc retrouver mon poste. J’aime mon métier et j’ai envie de retravailler », souligne Maxime. Malheureusement, elle coûte extrêmement cher, 60 000 euros, et n’est pas remboursée par la sécurité sociale. Une autre prothèse l’est mais n’est pas adaptée aux besoins du jeune ouvrier.

« On ne comprend pas pourquoi ils remboursent une prothèse et pas l’autre. Il y a un véritable sentiment d’injustice. On est dans un cul-de-sac. »

Laurent et Corinne, les parents de Maxime.

Suite à cet accident du travail, un procès a été engagé contre le patron du Vendinois. « Ce n’est pas contre lui, c’est pour le déclenchement de l’assurance. Si on arrive à aller au bout, on pourrait peut-être avoir les fonds pour acheter la prothèse », ajoute le père. 

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Mais un procès comme celui-ci prend du temps, environ 4 à 5 ans. « Les soins de Maxime sont terminés, mais comme il n’a pas de prothèse, le centre de rééducation ne peut pas l’accueillir. On ne peut pas attendre 5 ans comme ça. » 

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À 23 ans, Maxime n’a donc plus de travail et apprend à vivre avec une main amputée au jour le jour. « Les dommages psychologiques sont énormes. Mon fils a longtemps broyé du noir. Même nous, ses parents, avons pris un sacré coup au moral », déplorent-ils. 

Une cagnotte lancée au mois de janvier 

Face à cette montagne financière qui semble hors d’atteinte, la famille Pannequin a décidé de créer une association appelée Prothèse For Max. Une cagnotte en ligne a également été lancée, elle culmine actuellement à 2104 euros.  « On crie au secours et on a envie qu’on nous entende. On espère que la situation va se débloquer car, aujourd’hui, on est dans l’impasse. » 

Pour faire un don à Maxime, cliquez sur le lien de la cagnotte ici

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Maladies et accidents professionnels : la négligence des entreprises françaises

“Nous ne pouvons pas nous satisfaire de la sinistralité actuelle en matière d’accidents du travail et de maladies professionnelles en France.” C’est ainsi que plusieurs syndicats alertaient fin avril le Ministère du Travail dans une lettre ouverte. Les chiffres sont en effet accablants. En France, deux personnes meurent chaque jour sur leur lieu de travail, comme l’a rappelé la mort il y a quelques jours d’un ouvrier sur l’un des chantiers des Jeux Olympiques.

Près de 600 000 personnes sont victimes chaque année d’un accident du travail, ou sont reconnus en situation de maladie d’origine professionnelle. Avec de tels chiffres, la France fait plutôt figure de mauvais élève en Europe. Face à cette hécatombe, les employeurs ont l’obligation juridique de prendre “les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs”. Pourtant, un grand nombre d’entreprises françaises sont encore très en retard en matière de prévention santé au travail.

Le nombre de maladies professionnelles a doublé en 20 ans en France

Dernièrement, une étude menée par la DARES, rattachée au Ministère du Travail, montrait par exemple que moins d’une entreprise sur deux en France dispose d’une version à jour de leur Document Unique d’Evaluation des Risques (DUER), un document légalement obligatoire, supposé lister l’ensemble des risques physiques ou psychosociaux auxquels sont soumis les salariés de l’entreprise. A peine deux entreprises sur trois ont mis en place au moins une action de prévention des risques de sécurité ou de santé au sein de leurs effectifs durant les 12 derniers mois. Et seulement “43 % des dirigeants indiquent avoir mis en place au sein de leur entreprise une politique globale de prévention en matière de santé au travail,” selon l’Observatoire de la santé au travail. Un rapport de l’Assurance Maladie notait même de la part de certains employeurs “des comportements de dissimulation des accidents du travail et des maladies professionnelles, voire des phénomènes de pression sur certaines victimes afin qu’elles ne déclarent pas leur pathologie.”

En France, l’ampleur du problème en matière de santé et de sécurité est aujourd’hui telle que les salariés souffrent plus que leurs voisins européens de troubles musculo-squelettiques, de pathologies psychiques, et sont plus exposés aux risques. “Ce qui est frappant, c’est que les Français rapportent davantage d’exposition à la plupart des risques, mais ils disposent aussi de moins de ressources pour y faire face,” commente Agnès Parent-Thirion, directrice de recherche à la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail (Eurofound).

En matière d’accidents mortels liés au travail, la France affiche ainsi “un niveau deux fois supérieur à la moyenne européenne (1,7 accident mortel pour 100 000 personnes en emploi) et plus de quatre fois supérieur à celui de l’Allemagne (0,8) ou des Pays-Bas (0,5)” rappelle ainsi le baromètre annuel de l’Observatoire de la Santé au Travail. Et la situation ne s’améliore pas : ces deux dernières décennies, le nombre de maladies professionnelles reconnues par l’Assurance Maladie a plus que doublé, malgré les difficultés des procédures.

Une culture de la “hâte”

Pour les sociologues Corinne Gaudart et Serge Volkoff  l’organisation du travail et le management sont souvent à la source du retard français sur le sujet. Ils décrivent ainsi l’émergence d’une culture de la “hâte” dans le travail soit “la multiplication des urgences plus ou moins légitimes, le cumul de contraintes de temps de divers types, les interruptions incessantes, voire l’obligation de réaliser plusieurs tâches à la fois ; les journées et semaines, avec notamment les horaires décalés, morcelés…” Encouragée par un management qui priorise la productivité à court terme, la hâte devient le quotidien des salariés, au point qu’en France, un travailleur sur deux déclare travailler dans l’urgence selon les études Eurofound sur les conditions de travail. Ainsi mis sous tension et sous pression, les salariés sont plus exposés au risque d’accident, de négligence ou d’usure physique et psychologique. Or, à peine 8% des entreprises françaises incluent l’organisation du travail dans leurs politiques de prévention, selon la Dares.

La dégradation du dialogue social en France explique aussi en partie les mauvais résultats du pays. Les différents baromètres sur le sujet, à l’image du rapport publié par le CESE en 2023 sur le monde du travail, montrent que les employeurs français sont moins enclins que leurs voisins à accorder à leurs salariés des ressources et de l’attention pour renforcer le dialogue social. Or, l’écoute et la concertation sont deux leviers essentiels pour identifier et prévenir les risques professionnels. En outre, les réglementations successives ces dernières années ont largement contribué à affaiblir les instances représentatives du personnel, qui sont donc moins à même de constituer un relais de la prévention santé sur le terrain. C’est d’ailleurs l’une des revendications des syndicats, qui ont invité le gouvernement à “s’interroger urgemment sur les limites d’une politique diminuant les pouvoirs des représentant.es du personnel, particulièrement sur cette question de la santé, sécurité et des conditions de travail.” A l’heure où Gabriel Attal entendait lancer une “grande initiative” sur la sécurité au travail, reste à savoir si ces demandes seront entendues.

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Accidents du travail : pourquoi demeurent-ils encore aussi peu visibles

Depuis 1996, on commémore chaque année dans le monde et en France, les personnes décédées en lien avec leur travail ou activité professionnelle. Partout sur la planète, manifestations, reportages et interviews mettent en avant, le 28 avril, les drames de celles et ceux qui « perdent leur vie à la gagner ». À l’échelle mondiale, l’Organisation internationale du travail estime le nombre de décès liés au travail à près de deux millions chaque année.

En France, si la baisse des accidents du travail a été continue et importante depuis les années d’après-guerre, avec un indice de fréquence qui est passé de 118 accidents pour 1000 salariés en 1955 à 38 en 2008, on constate une stagnation depuis dix ans aux environs de 34. Selon les dernières données publiées en 2022 par l’Assurance maladie, le secteur privé dénombre plus de 560 000 accidents du travail suivis d’un arrêt de travail, soit plus de 10 700 par semaine en moyenne. Parmi ces accidents, près de 35 000 ont laissé aux salariés des séquelles physiques jugées indemnisables.


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Cette même année, 738 salariés ont perdu la vie dans un accident du travail (hors accidents de trajet), ce qui fait, en moyenne, 14 par semaine, soit 2 morts par jour en comptant les week-ends.

Or, ces chiffres sont en deçà de la réalité puisque ne sont pas comptés ici les travailleurs relevant d’autres régimes (agriculteurs relevant de la MSA,fonction publique, marins…), ni les auto-entrepreneurs et autres non-salariés.

Certes, les médias relayent les accidents survenus sur des chantiers emblématiques : on pense à ceux du Grand Paris Express, des prochains Jeux olympiques à Paris en 2024 ou encore la construction des infrastructures pour le Mondial de football au Qatar.

Plus localement, les travaux des métros toulousain ou rennais ont aussi remis en lumière des conditions détériorées menant à ces accidents.

Mais globalement, l’ampleur du phénomène demeure mal ou peu documentée, et non questionnée au regard des enjeux soulevés au plan du travail et de son organisation.

Des risques inégaux et divers selon les secteurs

Au-delà du fait divers et du registre dramatique ou fataliste souvent employé, il importe de rappeler que les accidents du travail ne sont pas « accidentels », mais sont un fait social : par leur ampleur, on l’a rappelé, mais aussi par les régularités observées et les logiques sociales et institutionnelles qui viennent les éclairer.

Les statistiques publiées pour le régime général de la Sécurité sociale montrent, de manière renouvelée chaque année, que le risque de se blesser au travail ou d’y perdre la vie est très inégalement réparti selon les secteurs et les catégories de travailleurs.

Le secteur de l’intérim, ceux des industries agro-alimentaires, des transports, du BTP et de la santé-nettoyage sont les plus touchés. Les ouvriers, qui représentent aujourd’hui moins de 20 % de la population active (Insee), subissent à eux seuls plus de deux accidents avec arrêt sur trois.

Structurellement davantage représentés dans ce groupe professionnel, les hommes sont davantage exposés au risque d’avoir un accident du travail. Une analyse genrée des statistiques de sinistralité révèle cependant une hausse significative des accidents pour les femmes, en particulier dans le secteur médico-social, comprenant notamment les services d’aides à la personne.

Comprendre les statistiques des accidents

Les statistiques publiées par l’Assurance maladie sur les circonstances des accidents suivent la méthodologie européenne Seat III. Celle-ci catégorise des risques dans des ordres de grandeur comparables. On identifie ainsi des accidents ayant entraîné au moins 4 jours d’arrêt :

  • « manutention manuelle » (50 %)

  • « chutes de plain-pied » (15 %)

  • « chutes de hauteur » (12,5 %)

  • « l’outillage à main » (9 %).

Ces données ne disent rien de la façon dont sont survenus les accidents. Des enquêtes et des analyses fines sont alors utiles et nécessaires, et peuvent être menées en interne, ou par l’inspection du travail, des organismes de prévention, la Carsat (Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail).

Complémentaire de ces sources, je propose une approche sociologique des accidents du travail, à partir de plusieurs enquêtes rassemblées dans un ouvrage récemment paru. Fondées sur l’analyse de plus de 200 accidents du travail relatés au fils d’entretiens longs (de 1h30 à 3h) menés auprès d’accidentés du travail dans différents secteurs, mes enquêtes ont mis en évidence des récurrences. Ces récurrences pointent des caractéristiques d’organisation du travail et de l’emploi qui se révèlent coûteuses en termes de risques pour la santé des travailleurs.

Des modèles organisationnels délétères

L’organisation de la production en flux tendus, la réactivité à la demande du client, l’urgence ou le sous-effectif permanent produisent une intensification du travail. Ce « modèle de hâte » empêche la possibilité pour chacun de concilier, au niveau des modes opératoires, les exigences propres à la tâche et une stratégie de préservation de sa santé.

Ainsi l’urgence est constante dans le supermarché où travaille Hervé, un enquêté :

« On travaille toujours dans l’urgence. Dès 4 heures, heure d’embauche, tout est urgent. On travaille souvent dans des délais serrés. Il faut qu’à 8h30 le [magasin ouvre à 9 heures] le rayon soit le plus propre possible. »

Hervé a eu deux accidents du travail dans cette grande surface en cinq ans. Dans le bâtiment, la pression sur les délais de chantier est récurrente dans les récits d’accidents. Dans celui de la distribution, l’envers de la société du clic exigeant la livraison de colis dans des délais toujours plus courts se traduit par de nombreux accidents du travail.

La gravité de blessures contractées par des salariés obligés de se presser a parfois entraîné des arrêts de travail de plus de 6 mois.

Le gain de temps obtenu par des délais serrés et une urgence organisée est à questionner sous l’angle du temps perdu, en espérance de vie sans incapacité, pour des salariés gravement accidentés qui en gardent des séquelles. La production sociale de handicaps dus au travail, mais aussi les ruptures professionnelles consécutives à la survenue de l’accident posent en creux l’enjeu d’une soutenabilité du travail tout au long de la carrière et de la place faite sur le marché de l’emploi aux personnes fragilisées dans leur santé.

« C’était ça ou la porte »

Les travailleurs intérimaires et les jeunes (qui peuvent être les mêmes) connaissant le plus fort taux d’accidents du travail. En France, l’Observatoire des inégalités rappelle que la précarité de l’emploi (CDD, intérim, apprentissage) augmente, et touche aujourd’hui plus d’un jeune sur deux entre 15 et 24 ans.

Plusieurs récits recueillis dans mes enquêtes ont mis en évidence le lien entre fragilité de statut d’emploi et prises de risques obligées chez des jeunes travailleurs peu ou faiblement qualifiés : « C’était ça ou la porte ! », indique ainsi un jeune manœuvre embauché sur un chantier. Ceci fait écho au drame récent relaté dans la presse d’un jeune intérimaire mort dans le cadre de son travail pour l’entreprise Décathlon.

En outre, il faut noter que la précarité de statut d’emploi, qui peut se trouver corrélé à une fragilité de position de l’entreprise dans le cas de la sous-traitance, rime souvent avec une absence de syndicalisation et une moindre intégration au sein d’un collectif de travail, pourtant essentiel dans la transmission de savoir-faire de prudence acquis par l’expérience, comme Damien Cru l’a montré dans le secteur du BTP.

Si la formation initiale en santé et sécurité au travail est indispensable, il importe de rappeler que l’attention doit aussi se porter sur l’organisation du travail et sur le respect de l’obligation de sécurité des employeurs.

Vers une mobilisation nouvelle

On observe depuis peu une plus forte attention au phénomène. Le travail de recensement et d’alerte du professeur d’histoire-géographie Mathieu Lépine, la constitution et la mobilisation d’un collectif de familles de victimes, des dossiers spéciaux dans la presse contribuent à rappeler l’actualité des accidents du travail. On peut aussi citer le travail de l’association « Cordistes en colère, cordistes solidaires ».

Les politiques publiques s’emparent aussi de cette question, avec l’élaboration d’un Plan pour la prévention des accidents du travail graves et mortels ciblant notamment les salariés les plus vulnérables (jeunes, intérimaires).

Ce plan marquera-t-il un réel tournant pour une prise de conscience des enjeux de prévention, de santé au travail ? Cela induit aussi une meilleure prise en compte de la justice sociale dans les relations et l’organisation du travail.

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Social Accidents du travail : la France a-t-elle toujours le pire bilan en Europe

Elle dénonce une « hécatombe » et réclame une loi pour y mettre fin : la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet assure que la France « détient le record d’Europe » du nombre d’accidents mortels au travail.

« Hécatombe »

Invitée sur LCI jeudi dernier, Sophie Binet a détaillé : « Chaque jour, quatre salariés meurent de leur travail ou sur leur lieu de travail. Et le problème c’est que ces chiffres augmentent depuis 5 ans. […] Si on regarde seulement les morts au travail, c’est 789 dans l’année, ça veut dire plus de deux par jour. […] Cette hécatombe dont la France détient le record en Europe, elle pourrait être évitée », a-t-elle affirmé.

« Record européen » ? Ce n’est plus le cas… mais depuis peu : en 2019, la France détenait encore ce triste record. Mais elle reste très mal classée, et demeure bonne dernière si l’on considère l’ensemble des accidents du travail – mortels ou non. En revanche, si les critères tendent à converger, certains pays sont soupçonnés de sous-déclarer ces accidents.

Accidents mortels : la France parmi les moins bons élèves

Dans le détail, selon les dernières données disponibles d’Eurostat, portant sur l’année 2021, la France a enregistré en moyenne 3,32 décès pour 100 000 travailleurs, soit un peu moins que le trio de tête (Lettonie : 4,29, Lituanie : 3,75, Malte : 3,34). Mais très loin de la moyenne de l’UE à 27 (1,76) et des « meilleurs » élèves, comme la Grèce (0,58) ou les Pays-Bas (0,33). A noter que le classement Eurostat inclut quelques autres pays n’appartenant pas à l’Union européenne, comme la Suisse.

Pour l’Hexagone, l’Assurance maladie a ainsi recensé 645 décès au travail en 2021 et encore 738 en 2022 – des années difficiles à comparer compte tenu de la pandémie de Covid-19. Mais cela correspond environ au chiffre de deux décès par jour en incluant – comme le fait la Sécu – les suicides sur le lieu de travail, les malaises, etc. 

Plus d’accidents en France qu’ailleurs

En revanche la France reste bien à la dernière place du « classement » si l’on considère l’ensemble des accidents du travail – et pas seulement ceux ayant abouti à la mort du travailleur : avec plus de 3 300 accidents pour 100 000 travailleurs, elle figure devant la Suisse (hors-UE), le Portugal, l’Espagne et le Danemark.

Selon les données 2022 de l’Assurance maladie, plus de 560 000 accidents avec arrêt de travail ou incapacité ont été enregistrés dans l’Hexagone.

Attention toutefois : Eurostat comptabilise les jours perdus (4 ou plus), et aboutit à un chiffre moindre de 447 000 accidents pour la France. Mais l’intérêt est d’obtenir des données comparables d’un pays à l’autre, avec des données équivalentes. 

Un indicateur standardisé… mais imparfait

Depuis 1998, l’Organisation internationale du travail tend à faire converger les critères de déclaration et de recensement des accidents du travail, rappelle l’OCDE.

Ainsi, des différences peuvent subsister en cas de malaise ou de blessure qui n’aurait pas été « directement » en lien avec l’activité professionnelle. De même, les accidents survenus sur le trajet domicile-travail sont exclus des statistiques européennes pour l’ensemble des pays – d’où une partie de la différence entre les chiffres français et les données européennes, par exemple.

Mais c’est surtout l’aspect légal et financier qui risque d’influencer les chiffres : selon l’observatoire Eurogip, des travailleurs et/ou employeurs sous-déclareraient les accidents du travail, au motif qu’il n’y a pas de prise en charge spécifique dans ce cas. Dans certains pays, Eurostat observe donc une « sous-couverture » – avec des secteurs d’activité ou des types d’emplois exclus des statistiques.

Des problèmes toutefois connus d’Eurostat, qui pondère ses données « pour produire un taux d’incidence global standardisé », comme détaillé dans sa méthodologie

Des comparaisons délicates

Même les évolutions peuvent être difficiles à appréhender : la Grèce a ainsi rectifié son comptage en 2016, ce qui a abouti à une très forte baisse du nombre de déclarations. Dans le même temps, des dérogations en vigueur pour plusieurs Etats ont pris fin, avec « un effet significatif sur les données concernant les accidents du travail » pour 2014. En France par exemple, « cela a conduit à une augmentation apparente substantielle du nombre d’accidents enregistrés par rapport à 2013 ».

La pandémie de Covid-19 a, enfin, rendu difficiles les comparaisons sur ces dernières années : le chômage partiel de nombreux travailleurs a conduit à une baisse sensible des accidents.

Sur une durée plus longue, l’Assurance maladie constate bien une diminution du nombre d’accidents : plus de 750 000 au début des années 2000, contre 600 000 ces dernières années. Mais les syndicats constatent également que, depuis, ce chiffre ne diminue plus… et contribue à maintenir la France en bas de classement. En effet, dans la plupart des autres pays de l’Union européenne, la baisse se poursuit.

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