Un arrêt de travail de deux ans et demi et des séquelles à vie : « Le sable, le soleil… avec les greffes, ce n’est plus possible. Le préjudice esthétique est certain, décrivait son avocate Me Cazalet, ce jeudi 29 août. Il est important de préciser aussi que sa vie en a été bouleversée, avec de l’addiction à l’alcool, un divorce, des enfants placés. »
Mais un CDI au sein de cette même entreprise qui a été le théâtre de sa rupture de vie et dont la responsabilité sera établie ou non, lors de la délibération du tribunal de Dax, le 17 octobre 2024. « Une position délicate », avançait le conseil de la victime. Celle-ci a repris le travail un peu « désœuvrée », mais reconnaissante, au sein d’un poste aménagé, loin du pôle thermique d’où émanent des « bruits de tôle qui [me] frustrent encore un peu ».
« Les conséquences sont irréversibles », introduisait la représentante du Ministère public. Morgane Pajak-Boulet a requis 30 000 euros d’amende pour la SAS (avec affichage de la décision pendant deux mois) et cinq mois de prison avec sursis pour son directeur, en tant que personne physique pour « blessures involontaires par personne morale avec incapacité inférieure à trois mois (soixante-quinze jours d’Incapacité temporaire de travail) par la violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence dans le cadre du travail ».
« La pression de l’intérimaire »
Le chef d’entreprise espagnol, à la tête des Laminoirs des Landes depuis 2018, a argué du fait qu’il n’était pas présent au moment de l’accident et n’avait pas connaissance du risque que présentaient les rouleaux convoyeurs de tôles. L’accident, « un malheureux concours de circonstances », selon Me Cazalet, n’a pas été révélé à l’Inspection du travail immédiatement. « Ils pensaient qu’en avertissant les pompiers, l’information serait diffusée », a avancé l’avocate de l’entrepreneur quinquagénaire, Me Le Bart, qui a plaidé la relaxe.
Dans la foulée de l’incident, un portillon et un écriteau danger ont été placés devant la zone sensible pour dissuader les employés de débloquer manuellement les tôles au milieu des rouleaux, une « manœuvre habituelle », déplorait l’inspectrice du travail en charge du dossier et qui a fait le lien entre les manquements de l’employeur et les blessures de l’employé. « Cette signalétique vous aurez dissuadé ? », a demandé la présidente du tribunal Elisa Wegbecher. « Un sens interdit, je ne le prends pas », lui a répondu la victime.
Formé depuis décembre quand l’accident est survenu, l’ancien ouvrier reconnaît avoir appliqué ce qu’il voyait, « avec la pression de bien faire, la pression de l’intérimaire ». L’Inspection du travail a d’ailleurs soulevé la connivence entre accidents et personnes en intérim au sein de l’entreprise, « ce qui pose question sur le sujet formation ».
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