Alors que le nombre d’accidents mortels au travail a encore progressé en 2023, l’INRS, l’organisme spécialisé sur les risques professionnels, émet des recommandations pour mieux prévenir les infarctus du myocarde.
Publié le 25/01/2025 09:03
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Quand on parle d’accidents de travail mortels, on pense généralement aux accidents liés aux machines, à la manutention, ou aux accidents de la route. Mais dans une étude publiée juste avant Noël, l’Institut national de recherche et de sécurité nous apprend que plus de la moitié des décès au travail, dans les entreprises privées, ont une autre cause. Ils résultent de malaises mortels, sans facteurs externes, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas été causés par une chute, un choc ou une électrocution.
En analysant 143 malaises mortels survenus entre 2012 et 2022, l’INRS a découvert qu’il s’agissait de morts subites, causées par un infarctus. Les victimes sont des hommes à 94%. Ils sont relativement jeunes, autour de 51 ans. Les chauffeurs de poids lourds et de camions sont surreprésentés, devant les professionnels et les électriciens du bâtiment.
Les malaises mortels en entreprise, tout le monde pensait que « c’était la faute à pas de chance », résume Philippe Hache, médecin expert à l’INRS et coauteur de l’étude. Pourtant, les facteurs de risques de l’infarctus sont mixtes dit-il. Coté individuel, il y a le tabac, le cholestérol ou l’obésité. Mais côté travail, le stress, les horaires atypiques, les postures sédentaires, le port de charges lourdes, le froid ou les décibels trop élevés favorisent aussi les accidents cardiovasculaires, à plus ou moins long terme. Or l’analyse des 143 morts subites montre qu’il y a des marges de manœuvre en matière de prévention. Dans la moitié des cas, les risques liés aux efforts physiques ou risques psychosociaux, par exemple, étaient mal évalués.
Pour réduire à terme les infarctus en situation de travail, le docteur Philippe Hache insiste sur l’importance du suivi régulier de chaque salarié. La visite médicale de mi-carrière, notamment, doit permettre d’analyser tous les risques auxquels le salarié a été exposé et voir si son état de santé nécessite d’adapter son poste. L’étude recommande aussi d’améliorer les secours en entreprise et d’apprendre aux salariés comment réagir. Dans certains cas, les collègues n’ont pas perçu la gravité du malaise et la victime a été isolée, dans un lieu sans surveillance. L’INRS va conduire une nouvelle étude cette année, sur la base d’un échantillon de cas plus important. Elle permettra de voir si d’autres facteurs de risques émergent, par exemple en situation de télétravail, ou lors de périodes de fortes chaleurs.
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