Dès septembre, les travailleurs en Nouvelle-Écosse pourront être indemnisés pour un plus grand nombre de maladies professionnelles.
La Commission des accidents du travail de la Nouvelle-Écosse peut déjà indemniser les travailleurs pour des blessures physiques résultant d’un accident de travail et pour le syndrome de stress post-traumatique.
La province vient de modifier la Loi sur l’indemnisation des accidentés du travail pour inclure les blessures psychologiques à développement graduel.
Elles apparaissent graduellement, au fil du temps, et sont généralement causées par du harcèlement et par de l’intimidation sur les lieux de travail
, a expliqué vendredi en entrevue Karen Adams, cheffe de la direction de la Commission des accidents du travail de la Nouvelle-Écosse.
Manque de professionnels de la santé mentale
Les travailleurs qui souhaitent signaler des maladies professionnelles attribuables à ces situations pourront le faire à compter du 1er septembre. La Commission s’y prépare.
Sept autres provinces ont adopté ce genre de loi avant la Nouvelle-Écosse
, dit Karen Adams. <q data-attributes="{"lang":{"value":"fr","label":"Français"},"value":{"html":"Nous pouvons donc prévoir quel nombre et quelles sortes de réclamations nous allons recevoir. Nous sommes prêts pour plusieurs centaines, jusqu’à 1000plaintes par année.","text":"Nous pouvons donc prévoir quel nombre et quelles sortes de réclamations nous allons recevoir. Nous sommes prêts pour plusieurs centaines, jusqu’à 1000plaintes par année."}} »>Nous pouvons donc prévoir le nombre et les types de réclamations que nous allons recevoir. Nous sommes prêts à en recevoir plusieurs centaines, jusqu’à 1000 plaintes par année.
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Idéalement, un travailleur doit avoir l’avis d’un psychologue ou le diagnostic d’un psychiatre pour documenter ses symptômes. La Commission des accidents du travail sait bien qu’il est difficile de trouver un de ces praticiens en Nouvelle-Écosse qui accepte de nouveaux patients.
Elle aura donc ses propres psychologues et ses propres psychiatres, sous-traités des autres provinces. Lorsqu’un travailleur communiquera avec le bureau des accidents de travail, il pourra avoir accès à un de ces professionnels en santé mentale.
Karen Adams, cheffe de la direction de la Commission des accidents du travail de la Nouvelle-Écosse, en entrevue vendredi à Halifax.
Photo : Radio-Canada
Selon Karen Adams, les personnes qui veulent signaler une blessure psychologique apparue graduellement à cause de leur travail peuvent faire une réclamation jusqu’à deux ans après les faits, comme c’est le cas pour les blessures physiques ou pour celles causées par un événement traumatique.
Si une réclamation est acceptée, l’employé pourra demander un remboursement de ses frais médicaux et des heures de travail perdues. Karen Adams assure que tout travailleur qui communiquera avec le bureau sera dirigé vers l’aide psychologique et médicale appropriée, peu importe si la réclamation est acceptée ou non.
La Nouvelle-Écosse est la première province en Atlantique à inclure ce type de maladie professionnelle dans sa Loi sur l’indemnisation des accidentés du travail.
L’Île-du-Prince-Édouard envisage d’indemniser ses travailleurs pour certaines conséquences du harcèlement au travail, mais le gouvernement de cette province ne s’est pas encore donné de date pour le faire.
D’après le reportage d’Adrien Blanc
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