Le nombre d’accidents mortels du travail a augmenté en 2024 dans le Loiret, avec douze victimes, contre neuf en 2023. La DDETS, direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités, déplore notamment le défaut de formation des salariés.
Davantage d’accidents du travail mortels dans le Loiret en 2024. La DDETS, Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités, en a recensé douze, contre neuf l’année précédente. « Nous avons à déplorer deux accidents dus aux chutes en hauteur dans le BTP, deux accidents de la circulation » précise Sylvie Feignon, directrice adjointe de la DDETS, invitée ce mardi 25 février de ici Orléans. « Nous avons un autre accident mettant en cause un équipement de levage.«
L’inspection du travail du Loiret est intervenue en 2024 sur soixante-dix-huit accidents du travail graves ou mortels. « Beaucoup de fractures, des traumatismes crâniens, des plaies » explique Sylvie Feignon. Dans un département où les usines et plateformes logistiques sont nombreuses, c’est sans surprise que le secteur de l’industrie se révèle le plus touché par des accidents du travail, à 28 pour cent. Vient ensuite le BTP (19%), « et 14 pour cent pour l’agriculture, ce qui me semble significatif, car on n’a pas 14 pour cent de la population active dans ce secteur » indique Sylvie Feignon.
La DDETS regrette particulièrement le défaut de formation. Il est présent dans la moitié des procédures où la responsabilité de l’employeur est en cause. « Ce sont les jeunes, les nouveaux embauchés de moins de six mois, les intérimaires qui sont les plus frappés par les accidents du travail » note Sylvie Feignon. La DDETS, au-delà des procédures et d’éventuelles sanctions après les accidents, fait aussi de la prévention, auprès des apprentis par exemple, qui font partie de cette catégorie de salariés plus vulnérables.
Dans ce même cadre préventif, quatorze arrêts de travaux ont été prononcés en 2024, contre des chantiers de BTP où des dangers ont été identifiés. « La plupart du temps, on manque de garde-corps, de protection collective autour des toitures » poursuit Sylvie Feignon, qui remarque la pression de productivité qui pèse parfois sur les salariés et amène à négliger des règles de prudence. « Pour une intervention de dix minutes, on ne va pas mettre les protections, les garde-corps qui sont pourtant dans le camion. On ne les sort pas, parce que ça prend une demi-heure. Malheureusement c’est à ce moment que l’accident peut arriver.«
La DDETS rappelle que toute entreprise doit remplir un document d’évaluation des risques, dans lequel l’employeur anticipe tout ce qui peut se produire. Un document souvent sous-traité à des experts-comptables, constate Sylvie Feignon, ce qui ne permet pas une évaluation précise. Tout travailleur peut, par ailleurs, s’informer sur ses droits voire signaler anonymement des situations qui lui posent questions, auprès de la plateforme nationale, par téléphone au 08 06 000 126 ou en ligne.
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