Contrainte de vivre en fauteuil, une sexagénaire attend toujours une date d’audience afin de pouvoir bénéficier d’une indemnisation. Elle vit actuellement chez sa fille et se sent abandonnée.
« Ma vie s’est effondrée le 20 décembre 2019. » Pascale Chervin, 62 ans, est à bout. Depuis près de cinq ans, sa situation reste bloquée. Tout la ramène à cette tragique journée où sa vie a basculé en arrivant à son travail, dans un supermarché des Cévennes.
« Un chariot élévateur a reculé et m’a violemment percutée », explique-t-elle. « Mes deux jambes ont été gravement blessées, et j’ai dû être amputée de la jambe gauche. » Le choc fut si violent qu’elle ne se souvient pas de tous les détails. « Je ne suis même pas pleinement consciente de ce qui s’est passé. »
Ce fut le début d’un long calvaire. « Après l’accident, j’ai passé deux ans et demi en hospitalisation complète, puis en centres de rééducation, où je continue de me rendre, cinq ans après. » Dépendante d’un fauteuil roulant, chaque journée est une épreuve.
Mais la souffrance physique ne représente qu’une partie du cauchemar. « La souffrance morale est tout aussi difficile. L’incertitude, les attentes interminables, et le sentiment d’abandon sont accablants. Le pôle social du tribunal judiciaire (qui statue sur l’indemnisation de la victime) n’a toujours pas fixé de date d’audience, cinq ans après l’accident. Les audiences sont sans cesse reportées, parfois de six mois. Cette situation insoutenable m’empêche de me reconstruire. »
Malgré son invalidité reconnue à 80 %, elle n’a reçu qu’une rente en décembre 2022, trois ans après l’accident. « Mais elle est bien inférieure à ce que je touchais auparavant, en comptant mon salaire et l’allocation adulte handicapé. »
« Sans ma fille, je serais à la rue »
Sa situation qui devait être provisoire n’a pas évolué. « Je suis hébergée chez ma fille depuis plus de deux ans, faute de pouvoir me payer un logement adapté à mon handicap, et surtout parce que j’ai tout perdu après mon accident. Sans elle, je serais à la rue. »
Aujourd’hui, Pascale est désespérée. « Je ne pourrai jamais reconstruire ma vie tant que la justice n’aura pas statué. À 62 ans, je me sens abandonnée. Tout ce que je demande, c’est d’être prise au sérieux, qu’on m’aide et qu’on me prenne en charge pour que je puisse enfin reconstruire ma vie. Je ne veux plus être une charge pour mes enfants. Car cette situation est invivable, pour eux comme pour moi. »
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