L’équipe de France de triathlon, emmenée par son porte-drapeau Alexis Hanquinquant, a ajouté quatre médailles, dont deux d’or, à la délégation tricolore ce lundi 2 septembre.
Le pont Alexandre III, un splendide édifice construit en 1900. Un nom choisi en hommage à l’amitié franco-russe à cette époque, d’où le choix d’Alexandre III, dernier empereur mort sur son trône. Étant donné le contexte, voici une proposition : pourquoi pas le renommer pont du Triathlon français ? Ça sonne bien, c’est d’actualité, ce n’est pas clivant, c’est cocorico… Et c’est surtout criant de sens.
Cet été, le célèbre pont parisien s’est transformé en théâtre de gloire du triathlon tricolore. Cassandre Beaugrand et Léo Bergère, respectivement en or et en bronze il y a un mois, ont décroché les premières breloques pour le triathlon bleu aux JO. Aux “Paras”, ce lundi, les traditionnels déluges de la rentrée parisienne ont été remplacés par une pluie de métaux venue arroser le tableau des médailles français. Et un torrent d’émotions pour ces athlètes après des années de travail acharné.
« Je dédie ma vie à ces Jeux »
Difficile de rester insensible aux larmes de Jules Ribstein, au sommet de l’Olympe après de longues périodes de doutes. « Ça fait quatre ans que je dédie ma vie à ces Jeux. Je n’étais pas sûr de moi. Je suis quelqu’un d’hyper stressé, hyperémotif, j’avais peur que ça me joue des tours. Ça fait une semaine que je prends du Stilnox pour dormir, la pression était à son paroxysme. Là, je vais pouvoir arrêter les somnifères », assurait, yeux humides, le Strasbourgeois de 37 ans.
Une anxiété paradoxale pour celui qui est quadruple champion du monde, grand favori de la catégorie PTS2, réservée aux handicaps physiques sévères. Son accident de moto survenu en 2008, l’obligeant à se faire amputer de la jambe gauche au niveau du fémur, l’a bouleversé. Mais l’a propulsé sur la plus haute marche d’un podium paralympique.
Alexis II sur Alexandre III
Ribstein était le premier pétard du feu d’artifice à venir, dans une matinée où les spectateurs, à défaut de comprendre tout ce qui se passait vu le nombre de catégories engagées, en ont eu plein les yeux. Dans sa foulée, les Français engagés en PTVI, réservée aux mal et non-voyants, ont cartonné. Derrière l’intouchable Britannique Dave Ellis, Thibaut Rigaudeau et Antoine Pérel sont allés chercher le podium (voir par ailleurs). L’entente avec leur guide, à l’instar de toutes les épreuves ouvertes aux déficients visuels, est le coup de cœur de ces Paralympiques.
Puis le coup de maître est venu conclure une matinée au top pour la délégation tricolore, même si quelques médailles supplémentaires étaient espérées. Alexis Hanquinquant a bouclé le tout avec insolence tant sa domination est grande chez les PTS4. Invaincu depuis le 17 août 2019, 27 courses gagnées consécutivement, six titres de champion du monde et d’Europe, le porte-drapeau français est désormais double champion paralympique.
Un parcours extraordinaire pour ce Parisien de 38 ans. Champion de France de boxe full-contact en 2010, il a dû ranger ses gants après un accident du travail quelques mois plus tard. Résultat : amputation du bas de sa jambe droite. Le rêve paralympique est vite devenu une évidence. Il a été atteint. Deux fois. Le roi Hanquinquant II s’est fait sacrer empereur du para-triathlon sur le pont Alexandre III. Euh, pardon, sur le pont du Triathlon français.
A chaud
« J’avais dit qu’une seconde ou une minute d’avance sur les adversaires, ce n’était pas important. L’important était de gagner. Et en fait, je me suis surpris à vélo, à creuser les écarts. Je pense que j’étais sur un petit nuage aujourd’hui et ça a volé de A à Z.
C’était une course très attendue. On a beaucoup travaillé avec Nico, mon coach (Nicolas Pouleau, ndlr) sur la vidéo. La vidéo de ce parcours, du stress climatique, du stress psychologique. Et voilà, aujourd’hui, ça a roulé, tout simplement.
Pour l’instant, je ne me vois pas arrêter comme ça. Ce serait dommage. Je pense que je prouve que je suis compétitif. Donc j’ai encore les crocs. »
accidentdutravail-idf.net vous a préparé ce post qui informe du sujet « Association Sportive Huisson-Longueville Essonne ». La chronique se veut générée du mieux possible. Vous pouvez utiliser les coordonnées indiquées sur le site dans le but d’apporter des explications sur ce post qui parle du thème « Association Sportive Huisson-Longueville Essonne ». Le site accidentdutravail-idf.net a pour but de fournir diverses publications sur la thématique Association Sportive Huisson-Longueville Essonne diffusées sur le net. Il y aura plusieurs articles autour du sujet « Association Sportive Huisson-Longueville Essonne » dans quelques jours, nous vous invitons à naviguer sur notre site web à plusieurs reprises.