Publié: 9/07/2024 à 17:47 Modifié: 9/07/2024 à 17:47
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Le 4e plan Régional de Santé au Travail, qui se décline sur la période 2021 – 2025, est porté par la Direction Régionale de l’Economie, de l’Emploi et des Solidarités (DREETS). A cet acteur public, s’ajoutent :
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Les services de Prévention et de Santé au travail
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Les institutions de prévention
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Les organisations syndicales et patronales
La prévention, un axe majeur pour faire progresser la santé au travail
Précieux bien commun, la santé au travail est aujourd’hui un sujet traité par la majorité des entreprises. Cependant en Hauts-de-France les décès, accidents et maladies professionnelles sont encore très nombreux. Pour améliorer les conditions de travail des salariés et éviter les accidents, ce 4e Plan Régional de Santé au Travail (PRST) mise sur un meilleur ciblage de la prévention. L’une des orientations retenues : rendre visible un impensé de la prévention, la santé au travail des femmes
Les femmes, grandes oubliées de la santé au travail
Aujourd’hui, les femmes représentent 51% de la population active. Cependant, la prévention en matière de santé au travail peine à prendre en compte leurs difficultés. 60% des travailleurs touchés par les troubles musculosquelettiques sont pourtant des femmes. Elles sont aussi 3 fois plus nombreuses à souffrir de troubles psychiques et au moins 20% d’entre elles ont subi des violences dans le cadre professionnel en 2023 (rapport du Sénat, juin 2023).
Non seulement les hommes et les femmes n’occupent pas les mêmes métiers, s’exposant ainsi à des conditions de travail différentes ; mais s’ajoute pour les femmes une forme d’invisibilité de leurs conditions de travail et des pénibilités moins bien reconnues. Par exemple, entre 2001 et 2019, les accidents du travail ont connu une baisse globale de 11% en France. Mais lorsque l’on regarde ces données par genre, on constate que s’ils sont effectivement en baisse pour les hommes (- 27%), ils augmentent de 41% pour les femmes. (Photographie statistique de la sinistralité au travail en France selon le sexe, Anact, Juin 2022)
Concernant les maladies professionnelles, cette différence est encore plus marquée. Si l’on note une progression de +108% pour tous les travailleurs, elle est en fait de +73% pour les hommes et de +158% pour les femmes.
Rendre visible le sujet de la santé des femmes au travail
Depuis 2 ans, dans le cadre du PRST un comité technique dédié à la santé des femmes au travail a été mis en place. Il réunit l’ARACT, la DREETS, le CORIF, le Pôle santé travail , Médisis, la CFE-CGC et la DRDFE. Ce collectif doit faire émerger des pistes de travail permettant de :
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Participer à la définition d’une politique dédiée à la santé des femmes au travail
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Mieux coordonner les différents acteurs et les sensibiliser
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Rendre visible le sujet de la santé des femmes au travail
Un travail est en cours pour partager les enjeux et des repères sur le sujet avec les Services de Prévention et de Santé au travail ainsi qu’avec les entreprises.
Pour plus d’informations, les entreprises peuvent se rapprocher des Services de Prévention et de Santé au Travail mais aussi les équipes du CORIF ou de l’ARACT.
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