Après l’accident du Français à l’entraînement ce vendredi 27 décembre, le tracé italien est vivement critiqué et pointé du doigt pour sa dangerosité.
C’est un des « classiques » de la Coupe du monde de ski. À Bormio, où se déroule ce week-end (28 et 29 décembre) une étape du circuit mondial 2024-2025, la complexe piste du Stelvio est souvent crainte par les skieurs. Mais entre difficulté et dangerosité, il n’y a parfois qu’un pas dans un sport extrême comme le ski.
Et cette année, la dangerosité a encore augmenté d’un cran à Bormio, la faute au « travail d’amateur » de l’organisation dénoncé par le Français Nills Allègre après la grave chute de son compatriote Cyprien Sarrazin : « Les conditions ne sont vraiment pas bonnes. Je suis très mécontent contre l’organisation, contre la FIS (Fédération internationale de ski) qui ne prend pas ses responsabilités non plus. »
\ud83d\udde3\ufe0f « Ils ne méritent pas d’avoir les Jeux Olympiques »
Le coup de gueule de Nils Allègre sur l’état de la piste à Bormio, en marge du deuxième entraînement de descente qui a notamment vu Cyprien Sarrazin chuter violemment #ChaletClub pic.twitter.com/i2xibpyJll
— Eurosport France (@Eurosport_FR) December 27, 2024
Une opinion partagée par de nombreux skieurs, comme Blaise Giezendanner, qui jugent que cette piste met en danger les coureurs : « À Bormio, c’est toujours un combat. On fait de la descente, pas du slalom. Il y a des risques, mais on ne peut pas tout accepter. Les organisateurs jouent avec notre intégrité et ça ne va pas. »
« C’est tout ce qu’on déteste en tant qu’athlète »
Mais alors, qu’est ce qui pose problème sur cette piste ? Plusieurs choses, en réalité. D’abord, le tracé, long de trois kilomètres avec des portions particulièrement difficiles et un dénivelé de près de 1 000 mètres. Dès le début de la course, il impose aux skieurs une pente très raide qui les fait arriver lancés à plus de 100 km/h sur un enchaînement de courbes très serrées.
Le manque de visibilité dû à l’exposition au soleil, notamment au niveau du mythique saut du San Pietro, est un autre problème : « On en vient à espérer qu’il n’y ait pas de soleil » explique l’expérimenté Adrien Théaux. « Au moins quand le ciel est voilé, ça reflète un peu la luminosité. »
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Et comme si cela ne suffisait pas, les skieurs ont été confrontés à un nouveau défi cette année : des changements de neige sur l’ensemble de la piste. « C’est tout ce qu’on déteste en tant qu’athlète » a déclaré le leader du classement général Marco Odermatt. « On ne peut pas adapter la préparation de nos skis à toutes les conditions, c’est ce qui est difficile et qui la rend assez dangereuse, comme on a tristement pu le voir. »
Ces critiques posent la question de l’intégrité des stations, qui « se tirent la bourre pour faire la course la plus dure de l’année » au détriment de la sécurité des coureurs, selon Sébastien Amiez, ancien skieur aujourd’hui consultant chez RMC Sport. Au point de remettre en question la légitimité de celle de Bormio d’accueillir les prochains Jeux Olympiques d’hiver : « À un an d’organiser les Jeux olympiques, faire une piste comme ça… Ils ne méritent pas de les avoir » a ainsi regretté Nills Allègre.
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